Les Camps
La prise de contact et la rencontre
avec le Docteur KOWALEWSKI et sa femme
11 JUIN 2002
Bolek n’est pas content car il a découvert le matin même un article du « KURRIER SZCZECIN », (courrier de SZCZECIN), qui relate les cérémonies de CHOSZCZNO et BORNE SULINOWO. Le récit ne satisfait pas Bolek. Il décide donc que nous irons au journal pour rencontrer le journaliste qui a écrit cet article. Ce journal est un des deux quotidiens de la ville qui compte 500 000 habitants. Je ne peux, à ce moment, me rendre compte de ce que ce nouvel événement va avoir comme répercussions.
 
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Le Docteur KOWALEWSKI en 1939 au début de la seconde guerre mondiale Livre contenant les lettres du Docteur KOWALEWSKI à sa mère durant sa captivité à l'Oflag IIB-IID Le Docteur KOWALEWSKI en 1945 à la fin de la seconde guerre mondiale
12 (au 15) JUIN 2002
Nous voici donc au journal, dans le bureau du journaliste, , à qui Bolek explique poliment son point de vue. Il répond qu’il peut écrire un nouvel article plus complet basé sur une interview qu’il me demande d’accepter. Je rentre en France le vendredi suivant, 15 juin, et nous prenons rendez-vous pour ce matin du vendredi, à 7 heures 30 chez Bolek. Il sera présent à l’heure dite, et me pose de nombreuses questions qui me permettent de développer différents points. Une importante répercussion de l’article arrive sous la forme d’un appel téléphonique que Cyrielle reçoit un soir du mois d’août du CANADA. Comme je suis absent, la correspondante annonce qu’elle rappellera le lendemain à 17 heures, heure Française. Elle explique qu’elle appelle d’EDMONTON, capitale de la Province de l’Alberta. 17 heures est pour cette communication une heure raisonnable compte tenu du décalage horaire. Je me creuse la tête pendant 24 heures, ne connaissant personne dans cette ville située à 10000 kilomètres de chez moi ! Le lendemain à l’heure annoncée le téléphone sonne. Une dame se présente. Elle s’appelle KOWALEWSKI et son mari était prisonnier à l’Oflag IIB-IID. Elle-même est Belge et a connu son mari après la guerre en Belgique. Ils ont eu connaissance de mes coordonnées grâce à des membres de la famille de son mari, le Docteur (biologiste) Kostek KOWALEWSKI, qui habitent SZCZECIN et qui ont lu le fameux article ! Le journaliste a pu leur donner mes coordonnées, qu’ils ont transmises avec le journal à leur cousin d’EDMONTON. Je suis de nouveau sidéré par le cours de toute cette histoire. Elle me passe son mari. Comme un bon Officier Polonais de cette époque, il parle le Français. Il m’explique qu’il va m’envoyer son histoire. Nous correspondons, dans les premiers temps, par la poste. Puis son mari lui ayant acheté un ordinateur, nous pouvons correspondre et nous envoyer des documents par « internet ». Je découvrirai beaucoup de choses grâce à ses envois. 1- Après l’arrivée des documents, je dispose maintenant de photographies d’Officiers Polonais prises dans la cour de l’Oflag IIB. Je découvre que dès 1940, quelques prisonniers Français sont à ARNSWALDE. J’emploie le verbe « découvrir » car je pense être le premier à le savoir « côté Français ». Je n’en ai jamais entendu parler par aucun Français et je n’ai jamais lu cela dans aucun livre écrit par un Français, et notamment pas dans la thèse de l’Abbé FLAMMENT. 2- J’apprends qu’en 1943, le camp de Gross-Born a été bombardé. « Le Docteur », comme sa femme le nomme quand elle parle de lui, raconte que les russes sont les auteurs de ce bombardement. Est-ce l’Oflag qui était visé ou bien le vaste camp militaire ? Les Officiers dénombrent parmi eux de nombreux morts, notamment dans l’infirmerie. « Le Docteur » qui travaillait dans cette infirmerie est lui-même blessé aux yeux et fera plusieurs semaines d’hôpital ; il en garde encore aujourd’hui des séquelles. 3- Il m’explique que les Polonais prisonniers de l’Oflag IID sont mis sur la route, début Janvier 1945, soit un mois avant les Français du IIB. Ils iront aussi vers l’ouest et parcourront 500 kilomètres comme la moitié des Français qui ont terminé à SOEST. Je fais immédiatement part d e toutes ces découvertes à Bolek qui les transmet à ces amis de l’A.K., à PIOTR de la « DOM KOMBATANTA » et à l’ingénieur forestier SKOWRONEK. Il leur donne également les coordonnées téléphoniques et postales du « Docteur » que je lui ai fournies. Les contacts entre eux s’établissent très vite Thomasz SKOWRONEK recevra des cassettes audio dans lesquelles « le Docteur » a enregistré en Polonais son histoire et ses souvenirs. Tout ce qui a été entrepris a permis tout cela, et l’histoire n’est pas encore finie. Je suis aujourd’hui, avec Béatrice, Aude, Cyrielle et Thomas PAWLOWSKI, le seul à avoir rencontré un ancien prisonnier Polonais de l’Oflag IIB-IID. Mes amis Polonais m’ont plusieurs fois expliqué qu’ils ne connaissaient aucun vétéran prisonnier de l’Oflag IIB-IID.
Rencontre avec la famille KOWALEWSKI
J’aborde dès maintenant ce chapitre, avant de continuer l’histoire de mes relations avec mes amis Polonais, année après année. Notre fille aînée, Armelle qui est étudiante à l’IUP de QUIMPER doit faire un stage de deux mois dans un pays anglophone, à la fin de son année de licence. Elle fait une candidature au laboratoire de l’Université du MANITOBA à WINNIPEG, capitale de cette province du CANADA. Des étudiants des années précédentes y sont déjà allés et en ont été contents. Sa candidature est acceptée à condition qu’elle y reste trois mois et non deux. Qu’à cela ne tienne. Comme elle part début juin, que trois mois vont être longs et que nous aimons les voyages, nous décidons d’y partir avec nos deux plus jeunes filles Aude et Cyrielle, pour trois semaines au mois de juillet.

La décision étant prise début 2003, je propose à Jan PAWLOWSKI, fils de Bolek, d’emmener son fils avec nous. Thomas a 13 ans et je me dis que ses parents ne vont pas être d’accord pour nous le confier pour un si long périple. J’avais tort. La confiance est là. J’avais dit à Jan de réfléchir. Il me rappelle quelques jours plus tard pour dire que c’est d’accord. Nous récupérons donc Thomas à « Charles de GAULLE », en provenance de HAMBOURG où son père, Jan, l’a mis le matin à l’avion. Nous regardons la carte du CANADA. Il serait intéressant d’aller dans les « ROCKY MOUNTAINS », « les montagnes rocheuses ». La route est longue depuis WINNIPEG, mais nous n’allons quand même pas rester trois semaines au milieu d’une plaine de type « BEAUCE » qui s’étend sur plus de 3000 kilomètres. D’ailleurs, après notre arrivée de « Charles de GAULLE » à l’aéroport de MONTREAL DORVAL, quand nous avons demandé où il fallait se rendre pour prendre la correspondance pour WINNIPEG (nous n’avions encore fait que les 2/3 du voyage), on nous a d’abord demandé avec l’inimitable accent QUEBECOIS : « mais qu’est ce que vous allez faire à WINTERPEG ? » « voir notre fille » « mais qu’est ce qu’elle fait à WINTERPEG ? » Je passe sur le séjour de 2 jours passé à notre arrivée dans cette ville de 700000 habitants. Juste un peu de géographie. Le MANITOBA mesure 1,2 fois la surface de la France. Il compte 1 million d’habitants, donc si l’on retire les 700000 de WINNIPEG, il n’en reste que 300000 sur 1,2 fois la France ! Nous sortons donc du MANITOBA pour entrer dans la Province du SASKATCHEWAN, que nous traversons, pour arriver dans celle de l’ALBERTA et dans sa capitale EDMONTON. Les KOWALEWSKI sont prévenus de notre passage. Ils nous ont eux mêmes proposé de passer les voir quand je leur ai expliqué ce que nous voulions faire. Je leur téléphone 200 kilomètres avant. Il nous aura fallu 1 jour et demi pour faire ce long parcours de liaison. La maison est facile à trouver. Comme à NEW-YORK, les avenues et rues portent seulement des numéros et se coupent à angles droits. Nous faisons connaissance de ce vieux couple chez qui nous allons rester 36 heures. Je remets au Docteur KOWALEWSKI la lettre de Thomasz SKOWRONEK qui lui est adressée. Je reviendrai plus loin dans ce récit sur le voyage que j’ai effectué en juin dernier en Pologne et au cours duquel cette lettre m’a été confiée. Cette lettre fera en ma compagnie 12000 kilomètres en voiture et dans divers avions. Thomas se précipite sur l’ordinateur de Madame KOWALEWSKI pour adresser un message à son père, comme il l’a déjà fait depuis l’ordinateur des adorables logeurs d’Armelle à WINNIPEG. Béatrice ayant une bronchite, le Docteur KOWALEWSKI nous conduit chez un médecin Polonais qu’il a fait venir comme il en a fait venir d’autres après guerre. Nous parlons beaucoup avec l’un comme avec l’autre. Les enfants dorment sous la tente dans le jardin et nous dans une chambre au sous-sol. Au moment du départ les adieux sont difficiles. Madame KOWALEWSKI m’a confié que « le Docteur » est un homme de caractère, pas toujours facile. Le retour sur le passé qu’il vient d’effectuer depuis qu’il a pris connaissance de l’article du « COURRIER DE SZCZECIN », lui a fait beaucoup de bien. Ils savent que nous ne reviendrons pas à EDMONTON. La Voiture chargée, le « Docteur » nous quitte. Puis presque aussitôt la porte du jardin s’ouvre de nouveau et il vient nous regarder partir avec les larmes aux yeux. Nous continuons depuis nos relations par Internet. « Le Docteur » va bien. Il a 96 ans. Il s’emmitoufle toujours l’hiver pour faire le tour du quartier. Madame KOWALEWSKI s’inquiète quand, au cours de ces promenades quotidiennes, la température descend à moins 25, ou plus bas encore.

Décidément, j’aurai fait remuer le passé de beaucoup de gens.

Ceux qui sont devenus mes amis en Pologne ne cessent de me dire que ce qui a été fait les a aidés à être reconnus ou mieux à être pris au sérieux par les autorités Polonaises. Les événements que je vais relater maintenant tendent à faire croire qu’ils disent vrai. En racontant d’abord la rencontre avec la Famille KOWALEWSKI, je me situe déjà en juillet 2003.

En juin 2003, j’étais de nouveau en Pologne. Ce voyage était très important et de nouveau a été la conséquence de ce que les Polonais ont voulu faire pour le devoir de mémoire. Nous apprendrons le décès de Madame KOWALEWSKI en mars 2006. Le cancer contre lequel elle luttait courageusement depuis plusieurs années aura eu raison de sa résistance. Nous garderons d’elle le souvenir d’une femme d’une gentillesse et d’une délicatesse rares.

Etienne JACHEET

Traduction française de l'article paru dans le "courrier de SZCZECIN"
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    <td width= Article du "KURRIER SZCZECINSKI du 26-28 juin 2002
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VIVE LA France AUX ENVIRONS D’ARNSWALDE Qui se souvient des prisonniers de Gross-Born ? Depuis quelques années, Etienne JACHEET vient chaque année en Pologne, là où son père a séjourné pendant la 2ème guerre mondiale. Quand, en 1993, le Général Jean SIMON a organisé le 1er voyage en ces lieux, l’emplacement du camp n’a pu être retrouvé. Le maire de JASTROWIE ne pouvait alors apporter son aide car le nom allemand « GROSS-BORN » n’était pas connu par les Polonais.L’année suivante, Etienne JACHEET revînt avec sa sœur et un ancien prisonnier français de l’Oflag IID de GROSS-BORN. Le maire, à ce moment-là savait déjà tout ce qui concernait BORNE SULINOWO, le village abandonné par l’armée Russe en 1992. Pendant la 2ème guerre mondiale, il existait sur le terrain militaire de GROSS-BORN, un des plus grands camps de prisonniers de guerre. Un modeste monument a été construit en 1994. Sur la plaque, la présence des Français n’était pas signalée. J’ai pu être mis en rapport avec les représentants régionaux de l’Union Mondiale des Soldats de l’Armée du Pays (A.K.) qui a édifié ce monument. Monsieur le Docteur Boleslaw PAWLOWSKI, ancien de l’A.K. qui parle français, m’a aidé. Il y a aujourd’hui une plaque qui honore les prisonniers Français et rappelle leur présence. Celle-ci a été apportée en mai 2001 par des représentants de l’Amicale des Anciens Prisonniers de l’Oflag IID-IIB, créée après la guerre par les anciens prisonniers de GROSS-BORN et ARNSWALDE. Des familles de ces anciens prisonniers, aujourd’hui disparus, participent aussi à cette amicale. Le Président est le Général Jean SIMON et Etienne JACHEET est membre du conseil d’administration. Nous aidons des familles qui se trouvent dans une situation difficile et nous organisons des voyages en Pologne, dit Etienne JACHEET. Cette année, nous étions neuf. A CHOSZCZNO, nous avons pu apposer, en 2001, une deuxième plaque commémorative sur le mur du presbytère.

Bernard JACHEET est mort en 1970. Il a laissé le souvenir à son fils de cette mémoire. Quand l’Allemagne hitlérienne a attaqué la France, Bernard JACHEET était aux armées. Le 9 juin 1940 il a été fait prisonnier dans la région de REIMS et a été envoyé, comme 3 000 autres prisonniers à l’est de l’Allemagne, en Poméranie, à l’Oflag IID de GROSS-BORN. Etienne JACHEET dit “ mon père me racontait que des prisonniers essayaient de s’évader du camp. Ils ont creusé des tunnels. Par le premier, 8 officiers ont pu s’échapper dont 6 ont pu regagner la France. Les 2 autres ont été repris en Belgique. Au mois de mars 1942, des prisonniers ont creusé un tunnel qui mesurait 117 mètres de longueur. Au cours de deux nuits, 17 officiers se sont évadés. La 3ème nuit, le lieutenant André RABIN a été assassiné par les allemands lors de sa sortie.

Quand les officiers s’évadaient, leurs camarades remplaçaient les évadés par des mannequins qui étaient placés dans les rangs durant les appels pour que les allemands ne s’aperçoivent de leur absence. Lors d’une promenade, le lieutenant de BOISSIEU et deux camarades se sont évadés et ils ont trompés les recherches en allant vers l’est et non vers l’ouest. Il se retrouva dons en Union Soviétique puis avec 186 autres Français, ils rejoignirent l’Ecosse en partant par le port d’ARKANGELSK.. Il a épousé après la guerre la fille du Général DE GAULLE. Le camp était situé sur le terrain militaire également polygone de tir et d’exercice de la whermacht. Aux alentours, il y avait de grandes forêts. Mon père racontait que les prisonniers faisaient du théâtre, organisaient des conférences, et faisaient des activités artistiques telles que sculpture et peinture. Comme il y avait parmi eux des scientifiques, une université a été créée dont les diplômes ont été validés après la guerre. La nourriture au camp était très mauvaise mais ils étaient aidés par les colis des familles et de la Croix Rouge, dit Etienne JACHEET qui ajoute : quand la guerre éclata entre la Russie et l’Allemagne, un camp de prisonniers russes fût installé à côté du camp français. Mon père racontait que c’était horrible. Ces hommes mourraient de faim. Beaucoup étaient assassinés. Les français essayaient de leur jeter de la nourriture mais souvent sans succès.

Les Français sont restés à GROSS-BORN jusqu’en mai 1942. A cette date, ils ont été transférés à ARNSWALDE et on a envoyé à leur place les prisonniers Polonais qui s’y trouvaient. En allant à ARNSWALDE, les Français ont rencontré les officiers Polonais qui arrivaient en sens inverse. Quand ils se croisèrent, les Polonais ont chanté LA MARSEILLAISE se qui fâcha les allemands. 12 officiers Polonais en rang portaient chacun sur sa veste une lettre reconstituant les mots « VIVE LA France ». Y a t’il des survivants aujourd’hui parmi ces officiers Polonais ? Nous voudrions pouvoir nous mettre en rapport avec eux, dit Etienne JACHEET. A ARNSWALDE, les Français possédaient une radio clandestine grâce à laquelle ils ont appris la libération de PARIS le 25 août 1944 par la 2ème division blindée du Général LECLERC. Ce matin là, ils sont arrivés à l’appel en respectant le silence et en se mettant au garde à vous au commandement du colonel Français, ce qui était inhabituel. Les nazis étaient stupéfaits mais la libération de PARIS leur a été annoncée.

Au mois de janvier 1945, l’offensive soviétique avançait rapidement vers l’ouest. Les prisonniers Français ont été évacués à pied vers l’ouest en colonnes. Une moitié a parcouru 300 kilomètres à pied et l’autre moitié 500 kilomètres. Bernard JACHEET était dans le premier groupe. Ils sont arrivés à WIENTZENDORF près de BERGEN-BELSEN où ils furent libérés par les ANGLAIS qui ont aussi libéré le camp de concentration. Les Anglais, très émus par cette terrible découverte, ont chassé les habitants de leurs maisons pour y installer des survivants et les prisonniers Français.

Après la guerre, GROSS-BORN a été effacé de la carte. Son polygone et le camp militaire ont été occupés par les soviétiques. Ils ne s’intéressaient pas au sort des prisonniers soviétiques. Le nom de GROSS-BORN est apparu en 1989 dans plusieurs travaux bibliographiques des anciens prisonniers de l’Oflag parmi lesquels Witold WIRPSZY et le professeur d’histoire Aleksandra GIEYSZTORA. On a pas écrit pourtant que GROSS-BORN était tout prêt de DRAWSKO POMORSKIE. Maintenant un groupe d’archéologues de l’université de TORUN, qui travaillait sous la direction du professeur Andrzej KOLI, a découvert des fosses communes dans la partie nord-ouest de l’ancien camp. On soupçonne que 30 000 Russes, Français, Polonais et Yougoslaves ont été emprisonnés dans ces lieux. Tous ces faits ont été évoqués lors de la conférence Polono-Française du 22 juin dernier à BORNE SULINOWO. Les participants Français étaient accompagnés par Etienne JACHEET. Monsieur Maurice KORCHIA, un ancien prisonnier Français de l’oflag IID de GROSS-BORN a fait part de son émotion de revoir ces lieux où tant de prisonniers sont morts et il a remercié les amis Polonais. Etienne JACHEET reviendra en Pologne l’année prochaine.

Bogdan TWARDOCHLEB Légendes des deux photos : 1 - Maurice KORCHIA avec son épouse dans la caserne à CHOSZCZNO, ancien oflag IIB d’ARNSWALDE. 2 – Les membres de l’Amicale des Anciens Prisonniers de l’Oflag IID-IIB à BORNE SULINOWO.