Livres par des descendants de prisonniers

Livre de Monsieur Pierre MARTIN

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Pierre André Martin est né en 1933. Diplômé de l'Ecole des Langues Orientales, en Chinois et en Japonais, il est Lieutenant de Vaisseau de réserve du Service du Chiffre de la Marine Nationale. A partir de 1959, il a fait carrière dans le commerce en Extrême-Orient, principalement au Japon où il a créé sa propre société en 1969. Il n'a quitté l'Asie que pour prendre sa retraite en France, il y a quelques années.


A l'occasion d'une hospitalisation, Pierre convoque en rêve à son chevet les disparus qu'il a aimés et les ancêtres dont il imagine l'existence. Il évoque le paradis d'une enfance illuminée pendant toute la guerre par l'affection des pensionnaires de l'école que dirige sa mère. Elles deviennent toutes, par les simulacres de mariages qui émaillent leurs jeux, autant d'épouses attentionnées. Elles font de lui « un polygame en culotte courte » car il prend son rôle de petit mari très au sérieux. Les troupes allemandes occupent le rez-de-chaussée de l'école et il les observe du premier étage en compagnie de ses épouses. C'est de là que part le peloton d'exécution qui va fusiller Guy Môquet, dans une carrière où les pensionnaires avaient l'habitude d'aller en promenade le jeudi et le dimanche. Ce drame et la déportation de compatriotes d'origine juive, dont celle de la famille de son copain David, attisent les mouvements de résistance dans toute la région. Il s'apitoie malgré lui sur les malheurs de l'officier allemand échappé de l'enfer de Stalingrad, dont la famille entière a disparu dans le grand bombardement de Coblence. Cet officier musicien l'aide à répéter à distance, au piano, les fameuses variations de Mozart qui constituent le titre du livre. Sa Maman meurt un mois et demi avant le retour de captivité de son Papa de l'Oflag IIB, objet d'une longue attente, de 1940 à 1945. Un reste de fièvre le fait délirer, avant de quitter l'hôpital, guéri, de sa maladie mais pas encore délivré de son passé.