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Aux combattants de la première heure 39-40, retenus en captivité derrière les barbelés pendant 5 années de 40 à 45. De septembre 1939 à juin 1940, cinq millions de soldats, leurs officiers et sous-officiers mobilisés combattent dans le nord et l’est de la France, de la Somme à l’Alsace pour défendre le territoire français face à l’invasion de l’Allemagne nazie. Dès la déclaration de guerre, les régiments défendent leur position dans des conditions hivernales particulièrement rigoureuses et repoussent l’ennemi lors de mouvements et attaques circonscrites. En mai 1940, par surprise, les troupes allemandes envahissent la Hollande, la Belgique puis la France par le Nord et traversent les Ardennes et le Luxembourg. Les troupes françaises combattantes sont prises à revers par les forces allemandes « mécaniques » et motorisées qui foncent sur Dunkerque pour repousser les Anglais. Entre le 10 mai et le 30 juin 1940 des combats très violents font de nombreux morts (près de 100 000). A l’armistice du 22 juin 1940, 1 800 000 combattants sont faits prisonniers. Après avoir été entassés dans des wagons à bestiaux, plus d'un million d’entre eux sont dirigés jusque dans l’est de l’Allemagne dans des camps du Reich, les soldats dans des STALAG, les officiers dans des OFLAG. Ce site a été créé pour témoigner de l’histoire d’un Camp d’Officier -Oflag en allemand-, situé en Poméranie Orientale, pendant les cinq longues années de captivité. Les 6 000 officiers ont d’abord été gardés captifs derrière les barbelés à l’Oflag IID à Gross Born (aujourd’hui Borne Sulinowo en Pologne), puis transférés en mai 1942 à l’Oflag IIB situé à Arnswalde (Choszczno) où ils ont été rejoints par les officiers de l’Oflag XXIB. Le 29 Janvier 1945, sous la menace de l’avancée et de l’arrivée de l’armée soviétique, les allemands forcèrent dans la précipitation tous les prisonniers à fuir vers l’ouest avec eux, débutant une marche de 500 kilomètres jusqu’à Bergen et Soest où ils furent libérés par les forces alliées en mai 1945. L’histoire méconnue de la captivité de ces officiers dans les OFLAG est aujourd’hui transmise par leurs enfants et petits-enfants. Ceux-ci poursuivent ainsi l’œuvre d’entraide et de solidarité que leurs Pères et Grands-Pères Officiers ont fondée dans les camps. En leur mémoire, ce site internet rassemble les documents et preuves de captivité. Aujourd’hui, il permet de faire prendre conscience aux nouvelles générations, leurs familles et à celles et ceux qui sont attachés à notre liberté, des conditions de vie éprouvantes des prisonniers dans les OFLAG. Ce site rend aussi hommage aux morts pour la France de 1939-1945 et aux combattants de 1939-1940 notamment à Dunkerque. Il vise à faire reconnaître la bravoure des soldats de 40 dont les actions de défense contribuèrent en bonne partie à la libération ultérieure de la France. Découvrez les multiples ressources de ce site : vie quotidienne dans l’Oflag, liste des prisonniers, témoignages, photos et vidéos. Les nombreuses photos à l’appui attestent de la solidarité, de l’entraide et de l’organisation de ces officiers pour s’évader tant physiquement que moralement. Les témoignages et récits des prisonniers documentent avec exactitude le déroulement de chaque période de captivité, les routines quotidiennes, les activités, les évasions, mais également les décès... Vous trouverez aussi les activités actuelles de l’Amicale et les différents événements de transmission mémorielle. |
Les fondateurs du centre d'entraide
" Les prisonniers de l'Oflag XXIB de Schubin sont arrivés à l'Oflag IIB d'Arnswalde vers la fin de l'année 1943, lorsque cet Oflag a été fermé car les allemands ayant besoin de troupes, les gardiens de cet Oflag auraient alors été envoyés sur le front. L'Amicale de l'Oflag IID-IIB est donc, depuis la fin de la 2ème guerre mondiale, également l'Amicale de l'Oflag XXIB ".
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